Ché mi et ché min pays 


blason du nord
                    Blason du Nord
bienvenue chez les Chtis

Hommage à celui qui a mis les Ch'tis à l'honneur.
blason de Lille
Blason de Lille

Ci-dessous des photos de ma famille, ma grande famille du côté de la Flandre (mon père, dont les parents parlaient flamand) et du côté de l'Artois (ma mère dont les parents parlaient le patois du Pas de Calais).


famille en 1948
Dans les corons à Liévin... la fosse 16.

Le premier en partant de la gauche, c'est Augustin (dit papa Tintin)  mon grand-père maternel. Il était mineur de fond. Juste après on voit son fils Augustin (dit Gustin), il était chef porion (il a travaillé un peu au fond puis dans un bureau)  ce qui ne l'a pas empêché de mourir de la silicose !

En partant de la droite : ma mère Georgette (2ème) et mon père Petrus (Pierre en flamand)  (1er).
parents à Liévin

Côté cour, la première à gauche : ma grand-tante Marthe, à ses côtés sa fille Alice puis ma mère et mon père.



studio photo Liévin

Au dos de la photo le nom du studio à Liévin, près de Lens




 à l'entrée de la mine
À l'entrée de la mine...

 devant le puit
Devant la mine...


père, mère et filles
La petite fille qui rigole c'est moi, j'ai toujours su garder un coeur d'enfant.




Je suis née à Lièvin
dans le Pas-de-Calais
d’une mère originaire de ce département.		 blason du Pas de Calais
Blason du Pas-de-Calais

A l’âge de deux ans, j’ai été définitivement adoptée par les chtimis de Lille.

Mon enfance a été, entre-autres,  bercée par les petits mots doux de ma mère dits en patois « des mines. »

Écolière, je fus une élève attentive, ordonnée et appliquée et je reçus des premiers prix dont certains sont devenus mes livres préférés.
J’ai connu et apprécié la gentillesse légendaire des nordistes. Je le reconnais, pas beaucoup de soleil, le plus souvent un temps gris et pluvieux mais qu’importe, le bonheur n’est pas une question de météo, les méditerranéens ne sont pas forcément plus heureux.

Dans mon quartier de Lille Sud, nombre d’habitants viennent en aide aux plus démunis et malheureusement, ils sont nombreux, kermesse, restos du cœur, marché de Noël, bourse aux vêtements. Lorsqu’il y a un besoin urgent, tout le monde se mobilise.




Il y a un trait commun aux chtimis et aux boyaux rouges (les gars du Pas-de-Calais), c’est la facilité de communication, d’approche de l’autre, cela se fait tout simplement par le biais du patois qui ravit les oreilles.

Moi, j’ai eu le bonheur de bénéficier des deux, le chtimi par mon père et le patois des boyaux rouges par ma mère. Soit dit en passant, les boyaux rouges sont tout aussi sympathiques que les chtimis, comme eux ils ont le cœur sur la main.

A Lille, je ne me suis jamais sentie isolée, lorsque je croise une personne inconnue, nous nous sourions, tout naturellement le bonjour vient, la conversation s’engage, c’est cela l’esprit du Nord, des chtimis de Lille et plus particulièrement Lille Sud, pas de différence sociale, ni de culture, seuls comptent le sourire, le petit mot gentil, faire voir à l’Autre qu’il « existe » et en même temps nous fait « exister. »   

La famille de mon père étant d'origine flamande, j'ai regroupé des liens pour la connaissance de la langue flamande.

grand-mère flamande

Mon arrière grand-mère flamande.
À ses côtés, une mystérieuse petite fille...
au dos de la photo il est écrit
"en pied la petite fille du Brabant".


Marie-Paule bébé


 Marie-Paule et son poupon

Ma soeur Marie-Paule
et son baigneur












Ma soeur bébé dans les bras
de notre maman
à cette époque là
on langeait les enfants.


les corons pour toile de fond
avec en toile de fond les corons en rang d'oignons...
Avec mon père, mon chien et mon chat
dont ne voit que le dos,
devant la maison de l'entreprise

détails : le dos du chat, la tête du chien
Elle existe encore avec sa petite cloche...

 devant la maison de concierge


Mes œuvres de l'esprit, de mes pensées qui courent sans jamais s'arrêter :
Les Mots (poème)
La Destinée (réflexion philosophique)
Marais (ceux de la Sologne)
Amour, amour quand tu nous tiens, crayon, crayon quand je te tiens (petit essai suréaliste)

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