Passion
de la
vie... amour des fleurs, des arbres, |
Mélancolie |
Mélancolie
Je
regarde sans fin des
peupliers
tordus par le vent violent.
ils semblent supplier
les nuages dansants
de leur épargner l’orage
qui s’en vient avec rage.
Nous revenons en arrière,
empruntons les sentiers oubliés,
longeons les murs couverts de lierre
des chemins désertés.
Nous retrouvons joyeux
la grange abandonnée
où l’on s’est tout pardonné
pour vivre heureux
un nouveau printemps
pour notre cœur battant.
Toi, tu m’as montré
tout l’éclat du coucher du soleil,
sa raison d’être et la mienne,
son reflet dans tes yeux pers ;
ton cœur fragile comme du verre
sont ses couleurs éphémères.
Et nous suivrons le vent,
nous irons jusqu’au bout des terres lointaines
nous parcourrons toutes les routes incertaines
nous escaladerons, nous descendrons tous les moments,
chaque instant sera pour nous...
Tu as toujours tout désiré.
L’Eau vive
Elle marche seule et nue
Dans l’eau froide d’un torrent,
Comme l’eau qu’il a plu
En suivant le courant.
Entre Nature et elle
Rien d’autre qu’un doux rêve.
Elle est femme, elle est belle,
Sa personne sans trêve
Continue le combat
Dans le courant se bat.
Il marche seul et nu
et à contre-courant
Sans peur d’être vu
Pour rencontrer son rêve.
Elle marche seule et nue
Elle a déjà tout vu
Sans fausse honte, sans peur
Le temps lui n’a plus d’heure.
Au milieu du torrent
Ils se sont rencontrés
Au milieu du courant
Ils se sont enlacés.
Jamais ne se sépare,
Force de l'attachement,
La fleur du nénuphar,
Ainsi sont les amants.
Nymphéas à Giverny
Espérance
Oublie ta peur oublie tes craintes
laisse l'hiver
dire ta plainte
il est un
printemps, une
saison du cœur,
Qui unit les
amants en une
tendre ardeur,
comme les fleurs
à la
terre
comme les
oiseaux au ciel
tes pensées me
sont
chères
et ta douceur
mon miel.
- Ma Revanche idéale
L'hiver a laissé terre en grande désolation,
Tout comme par guerre, il ne reste plus rien,
Pas de bouquets de fleurs, de légumes au jardin,
Pas de fruits à cueillir, rien que des privations.
Abandonné par tous, par cent fréquentations,
qui sont parties de peur de me faire du bien,
pas de gerbes de lettres pour bien rompre les liens,
pas de sourires à prendre, rien que des privations.
Ne soyez pas bonnes gens, frappés par le malheur,
Sinon voyez les traîtres fâchés de leur erreur
De vous avoir connu, d'avoir été vos proches.
Mais il est un printemps, une saison du cœur,
Qui unit les amants en une tendre ardeur,
Qui fait jaillir la vie de la plus dure roche.
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