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L'Amour
en Exil Sur le bord du fleuve des larmes Ma guitare j´ai suspendue Car il déborde aujourd'hui plus qu´hier Et pas un humain pour sonner l´alarme. Les dieux inconnus auraient-ils entendu Quelques-unes de mes longues prières ? Sur le bord du fleuve des larmes J´ai suspendu ma guitare, Le vide est dans ma tête Je ne peux plus faire la fête. Dans ce pays de mort De sang la terre est rouge Car on change de vie Mais jamais la mort bouge. Et ceux qui veulent tout décapiter N'ont pas en eux d'humanité Et ceux qui voient tout en noir Ne donne que de l'illusoire. Alors que vient le croissant de lune Qui, avec une force terrifiante, Inflige aux peuples saignées violentes, Je lutte pour mon peuple avec mes runes. Sur les rives de la longue romantique Où j'avais arrêter ma musique Je n´entendis qu'un seul appel Viens, viens en mon sein, mortel ! Ton Dieu sont-ils des dieux cruels ? Tu oublieras très vite cette peine éternelle. Les îlots de verdure qui enchante son lit Ouvrent des plaies en ma mélancolie Ici et là j'ai vécu beaux et tendres amours Reste aujourd'hui tant d'indifférences alentours Et le temps si long de tous ceux qui m´oublient. Près du grand fleuve sauvage Avec ce qui me restait de courage Je pris mon heaume et mon épée Pour défendre et servir la Reine des fées. |
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