Au commencement était le chaos charnel Dans ma tête était le vide originel La Lumière des Ténèbres n’était pas séparée En mon être s’affrontaient le Bien et le Mal Un instinct intérieur me poussa dans ma vie animale À séparer la Lumière des Ténèbres abyssales Ce fut le premier Jour. La confusion régnait dans mes pensées à la vue du monde insensé à la vue des nudités il n’était pas de dieu pour exister Alors je séparais les eaux L’eau pour le corps aux sources des rivières L’eau pour l’âme aux sources du ciel Ce fut le deuxième jour. La Vie naît d’Eau et de Lumière La haine environnante me rendait malheureux Je me répandis en toute sorte de prières Alors l’Amour naquit de l’iris des yeux Des Yeux multicolores de ceux et celles que j’aime. L’espoir fragile d’une renaissance Comme l’embryon fragile dans le ventre d’une mère Comme l’espérance juvénile dans la conscience d’un père La naissance de l’essence Le tout qui lutte contre le rien L’existence pour la vie, le bien Le tout début d’une deuxième vie De l’iris des yeux l’éternité me prit Ce fut le troisième jour. |
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Quel
nouveau soleil se lèvera |
Dans
ce petit bois
où sans rien ni personne
tu es mort de froid
sans qu’on s’en étonne.
Que naisse de tes pleurs
la fleur aux mille couleurs
Et que renaisse de ton sang
L’oiseau qui défie le temps.
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