- La nuit
tout est différent, le travail des gens, le rire du vent,
l'agitation des esprits, le silence des enfants dans nos nuits
d'insomnies.
- Échappez-vous
de la
prison de la matérialité, entrez dans l'intemporel, dans
l'irrationnel.
- C'est
un pont suspendu entre
le ciel et la terre.
- Au
bout du pont : l'infini.
Allez-y,
osez, passez la
première arche, vous partez vers une autre dimension...
- Vous
dépasserez vos
propres limites si vous parcourez ce pont entre le sectarisme et
l'identification à l'autre.
- Au
bout du pont vous perdrez
le contrôle de vous-même, vous entrez dans un monde aux
dimensions de votre inconscient.
- La
longueur du pont
dépend de la largeur du fleuve car la survie des vivants
dépend des ouvrages de la Nature.
- Vous
explorez votre
réalité spirituelle, votre inconscient vous parle,
essayez de lui répondre. Êtes-vous une
"éveillée" ? La conscience qui veille reconnaît la
vision dans le rêve et le rêve dans la
réalité, elle vit dans la rêvalité.
Des
myriades de papillons de
nuits géants virvoltent au dessus du pont et vous
révèlent que la largeur du fleuve dépend de la
longueur du pont car la survie de la Nature dépend des ouvrages
des hommes.
- Au bout
du pont vous me verrez
danser, je danse pour oublier, je danse pour espérer,
- au bout
du pont vous me verrez
prier les dieux qui ont des oreilles pour entendre
- et s'ils
ne m'entendent j'enverrai
des messages sur les cheveux d'une comète pour qu'elles les
emmènent témoigner que j'ai
toujours prié pour que finissent la nuit de l'obscurantisme, du
sectarisme, de l'égoïsme, du capitalisme inhumain, du
stalinisme meurtrier, des intégrismes qui
désintègrent... que j'ai toujours prié pour voir
l'aube d'un jour nouveau.
Et puis
vous m'oublierez, je
n'étais qu'un rêve, toute vie n'est qu'une étoile
filante, un
rêve de l'univers.
- Qu'est-ce
qui nous fait tant
courir, sinon des rêves et des désirs ?
- Rêve de
justice, rêve
d'une vie en harmonie avec la Nature, rêve dans un rêve
- rêve
d'un amour de
rêve,
J'ai
souvent
pris des lampadaires pour des lunes ou des étoiles...
Papillon de
nuit, je m'y suis
brûler les ailes
- Pourquoi est-on
souvent trahi
par son meilleur ami ?
toi mon pote à qui je racontai mes détresses...
- Grande
Déesse comment t'appelle-t-on ? Athéna, Minerve, Brigit ou Sarasvatî ?
tu as trouvé celui qui te cherchait parcourant les forêts et buvant
l'eau des sources.
- Elle
avait fait ce rêve
- j’ai
voulu l’exhausser
- devenir
une trêve
- combler
le grand fossé.
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- J'avais
fait un drôle de rêve que j’avais fait je ne sais plus quand...
- Le rêve
d'une vie fastueuse
et facile, égoïste, égocentrique, ce qui
empêche la naissance de l'amour véritable, intemporel,
mystérieux, irrationnel...
- Histoire
d'ego, histoire
d'amour, il faut choisir
- Rêvalité...
Je n’y vais pas, j’y cours,
Je délire, je suis ivre
De colère, contre la raison qui dénie
L’espoir de te voir un jour.
Toi la fille du ciel
À nulle autre pareille,
Sortie de la lampe, Génie
De ma grande envie de vivre,
Toi tu me donneras le lait et le miel…
Mes rêves disputent à la nuit
La faveur du mirage fou
Quelques instants d’un amour flou
Qui tombe en pluie
Comme des pétales de fleurs...
J’ai tant besoin de tes douceurs.
Échangeons encore quelques caresses
Et par nos bouches, beaucoup d’ivresse,
C’est un possible, cette impossible envie
De rester là où ton amour ravit.
Garde et retiens la nuit,
L’instant d’avant et celui qui suit !
Pour temps compté, déjà ton image
s’évanouit...
Sais-tu qu’ainsi plus rien ne reste ?
C’est le moment que je déteste !
Jeu truqué dont l’inconscient est maître,
Ce rêve qui t’a fait naître.
Je ne veux plus rentrer au port,
Avec violence, je tombe dans un puits,
Dedans de moi ma vie s’enfuit
Car je me noie dans l’eau qui dort
Mon cœur s’arrête… je sombre dans le néant !
-
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- Alors,
le lapin blanc arrive en volant,
- Il
s'écrie "Bonjour tête de petit pois !"
Me raconte qu’il a des bouches à nourrir,
Qu’il ne faut pas penser qu’à soi,
Mais plutôt cultiver des carottes,
Et les donner avec un éclat de rire.
Agitant dans tous les sens sa drôle de montre,
Sans la regarder, il proclame que les minutes trottent...
- Que
quoiqu'il en soit on ne peut aller contre !
Puis, doucement le point du jour me montre...
- "Lapin
j'ai grand besoin de lunettes !"
À mon réveil, il m’a laissé le cœur en fête.
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Le matin se lève et j'ai
envie de donner ma seule vraie richesse, l'amour qui est en moi pour
voir le soleil se lever dans l'iris des yeux de toi qui est proche, de
toi qui est loin.
L'éclat des sourires fait fondre les glaces.
Et pourtant je fais
parfois des rêves effrayants, reflets de mes angoisses, la
réalité semble si fragile, si insaisissable, si
brève...
Heureusement
elle éclaire toutes mes nuits des éclats d'amour que reflètent ses
regards !
- Alors ma muse me console et me donne d'échapper
Aux mirages de la nuit, au désespoir qui s'en suit
et nous levons nos verres et nous buvons ensemble
À l'amour triomphant, à l'espoir qui grandit...
L'aube
silencieuse m'a
ravi doucement...