Marianne laurée La Politique

De l'art de gouverner à l'art d'être citoyen.

De l'art de l'oppression à l'art de la soumission.

De l'art du dévouement à l'art de la solidarité.


... la déesse de la cité a de nombreux visages...
la liberté, l'égalité, la fraternité, la politique et le sacré, une rupture délibérée avec le sacré, l'organisation de la société, les révolutions

 

Les travailleurs n'ont pas à payer la crise du capitalisme. Y-a-t-il quelque chose qui vous révolte ?
Moi ce sont les enfants esclaves, situation qui perdure
grâce à la complicité des gouvernements des grandes nations,
à cause de mondialisation capitaliste!
Téléchargez ici mes notes sur la question (un petit fichier texte)

Avec lutte ouvrière, manifestons notre capacité de nous révolter,
prouvons que nous ne sommes pas des moutons.

Si vous ne voulez pas vous occuper de politique, peu importe, allez donc à la pêche ! La politique, elle, s'occupe de vous ! Mais surtout ne vous plaignez jamais de votre sort !
À voir Le blog de Nathalie ARTHAUD
candidate communiste à l'élection présidentielle
porte-parole de
LUTTE OUVRIÈRE

Un blog pertinent sur la question de la politique : Roberto Fiorini

 Marianne à l'oiseau Pour ma part, ce qui me révolte, c'est l'injustice !

Pas de paix sans justice. Si l'on se veut être partisan de la paix, il faut l'être aussi de la justice à moins de soutenir l'oppresseur par notre passivité. C'est tellement plus facile de ne rien faire !

La politique, elle, s'occupe de vous jour et nuit, elle ne dort pas, celle du gouvernement mijote des coups tordus dans votre dos et surtout pendant que vous êtes en vacances. Alors soyez toujours contents de votre sort, affichez un sourire béat en vous disant que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes... Et quittez cette page... Non ? pas content ? alors lisez attentivement ce qui suit !

L'encyclopédie libre Wikipédia définit la politique mieux que je ne pourrais le faire. Je vais pas plagier. Sa consultation apparaît comme une nécessité lorsqu'on n'a pas fait d'études en rapport. Pour ma part je parlerai de domaines qui me paraissent importants en essayant de donner un éclairage extérieur et bien sûr je ferai part de mes propres idées.
 

Il n'est pas d'égalité sans fraternité,
il n'est pas de fraternité sans justice,
il n'est pas de justice sans séparation des pouvoirs.



LA LIBERTÉ
Taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers
"La liberté des uns commence là où finit celle des autres"...
La loi républicaine se veut fixer les limites d'usage de la liberté d'agir des citoyens. La majorité des lois visent à obliger le respect des uns envers les autres, c'est une nécessité. Mais lorsqu'une loi restreint la liberté d'expression c'est un crime.
Par ailleurs, on peut distinguer deux types de liberté : la liberté théorique et la liberté pratique.

La liberté théorique est la même pour tous, elle est encadrée par les lois, décrets et règlements. Mais en pratique elle ne peut s'exercer que dans les limites de la soumission au pouvoir en place :
Par exemple, en France, des personnalités ayant autorité (quelqu'en soit le genre) peuvent porter atteinte à la liberté de réunion.

La liberté réelle est très variable : à un point tel qu'on peut précisément lui appliquer des variables comme en mathématiques.
Le principal problème est l'évaluation de ces variables. Pour les définir il faudrait faire appel autant à la psychologie qu'aux statistiques.
Soit "P" la liberté réelle, pour un citoyen lambda les variables (par rapport à un niveau de 100) sont les suivantes :

"V" son niveau de santé en %
"E" % temps libre par rapport à son niveau d'emploi
 (déduction faite de 2h½ de repas et de 8 heures de
sommeil)
"S" son niveau de salaire (de 1 à 10)
"A" son niveau de richesse (de 1 à 10)
"I" son niveau d'instruction en %Taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers
"R" les relations sociales qui peuvent jouer en sa faveur
      (de 1 à 10)
"P" son degré de résistance aux influences (en%)
(publicité, entourage, religion...)
(pour cette variable, le % serait très difficile à définir,
quoique pour un membre d'une secte,
on pourrait l'estimer à 1%)
La formule qui permet de calculer son taux (T) de liberté
est la suivante :
V x E x S x A x I x R x P= T (L) 
exemple pour un SDF
30 % x 100 % x 1 x 1 x 40 % x 1 x 90% = 0,108
exemple pour un cadre
60 % x 10 % x 5 x 4 x 70 % x 3 x 40%= 1,08

Bien sûr les chiffres que j'avance ici ne sont là qu'à titre
d'exemple.
L'ensemble est très imparfait, mais il est là pour illustrer
le fait que la liberté n'est pas la même pour tous
"La liberté commence où l'ignorance finit"... hors un système inextricable de lois, décrets et règlements ne permettent de connaître la loi, d'autant que les articles de cette jungle profonde, obscure et pleine de pièges changent souvent.
Même des professionnels de la loi ne s'y retrouvent plus, comme cette inspectrice des impôts qui m'avouait que le code change tous les ans et qu'elle n'arrivait pas à suivre. Quant aux avocats, ils sont obligés de se spécialiser pour être efficaces... trop c'est trop.
Et dire que "Nul n'est censé ignorer la loi"..., c'est ce principe qui est nul et depuis longtemps suranné !

Mais tant qu'une majorité de citoyens fera le gros dos sous les coups de fouet et en redemandera encore... on n'est pas sorti de l'auberge des Ténardiers.
Pour n'être pas tenu dans l'ignorance, faudrait-il que l'enseignement fut impartial et complet, que les historiens fussent libres de faire toutes les recherches qui concernent notre histoire sans entrave, que la liberté de la presse fut réelle et non théorique... mais est-ce possible sans être utopiste ?
Et le droit de manifester ? il est de plus en plus restreint, témoin ce refus du préfet de Paris :
"Mercredi la manifestation en mémoire de Sébastien Deyzieu était annulée sur ordre de la préfecture à la suite
des desiderata de Bertrand Delanoë (maire gauchiste de Paris) qui ne voulait pas qu'un défilé patriotique, silencieux
et pacifique puisse se dérouler à Paris." On trouve le récit complet des évènements sur :
http://frontnational63.hautetfort.com/archive/2008/05/10/la-manifestation-annuelle-en-memoire-de-sebastien-deyzieu-in.html


Autres exemples de privation de liberté :

L'ÉGALITÉ

Nous venons de voir que nous ne sommes pas égaux en ce qui concerne la liberté.
Déjà à la naissance nous naissons tous avec des potentiels différents, soit par notre propre nature (grand, petit, QI bas ou élevé), soit du fait de notre milieu de naissance : si l'on naît dans un milieu aisé ou même "avec une cuillère en argent dans la bouche" on a quelques atouts d'avance (dont on se servira ou pas, mais c'est une autre histoire). Par contre si l'on naît dans une famille pauvre et de parents alcooliques, on aura quelques handicaps à surmonter. Pire si l'on naît handicapé (ou si on le devient) seuls un très grand courage et une forte volonté seront nos atouts.
Car, parlons en des handicapés, à l'heure actuelle rien de vraiment efficace n'est fait pour qu'ils soient des citoyens comme les autres (avec les mêmes possibilités que les autres). Les aménagements urbains laissent souvent à désirer (particulièrement l'absence de mise
aux normes de l'ancien) et les allocations allouées ne sont qu'un minimum de survie (j'ai un fils handicapé, je sais de quoi je parle).
J'ai déposé
un billet sur un de mes blogs à ce sujet.

LA FRATERNITÉ

Là il me semble que le bilan est mitigé. Comme il est dit dans le texte ci-dessous, la révolution française exalte l'individualisme, il n'est plus rien de sacré sauf l'argent et l'on est béni socialement "au nom du Pèse, du Fric et du Saint-Bénéfice". Face à ce vide on trouve les fraternités religieuses, les fraternités de caste (ex: la francmaçonnerie) et enfin les fraternités associatives : de nombreux français expriment leur solidarité avec leurs semblables, et aussi avec les plus démunis aux travers des milliers d'associations, il ne faut donc pas dire que les français sont individualistes. C'est notre modèle de société qui pousse à l'individualisme.
Si vous n'êtes pas convaincu, allez faire un tour sur le blog de Sandrine qui a bien résumé la question en six mots :

Liberté : confusion
Égalité : diversité Fraternité : hostilité  

La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques
sont des sujets complexes qui feront l'objet d'une étude particulière à venir...
Mais en tout état de cause les gouvernements qui se sont succédés, et parfois aussi nos députés...

"Ils ne font pas ce qu'ils disent. Ils ne disent pas ce qu'ils font."
Lao-Tseu

LA POLITIQUE ET LE SACRÉ

Rien n'était parfait "autrefois" mais au lieu de s'amender à toute fin de s'améliorer, les dirigeants de la société occidentale ont remplacé les tares anciennes par des vices bien plus pernicieux. Je m'adresse ici à ceux qui pensent que (presque) tout va mal au sein de la république, ceux qui pensent que tout va bien n'ont évidemment pas besoin de s'attarder sur ces réflexions. Sans prétendre que tout était bien avant la révolution française, je m'attacherai ici à définir l'origine des maux qui accablent la France et l'Europe à partir de la dite révolution. Pour se faire, je partirai d'un texte remarquable, issu d'un livre non moins remarquable :
"UNE TERRE, UN PEUPLE" de Pierre VIAL, éditions Terre et Peuple, Paris, mai 2000.
Ce sont des extraits des pages 152 à 159 que je mets en rouge foncé.

    Le roi, "père de son peuple", assure ainsi la cohésion de la communauté populaire en incarnant, outre la fonction souveraine, la fonction guerrière 
et la fonction de production. Ces trois fonctions, conçues dès la haute antiquité européenne comme garantissant la stabilité du corps social, ainsi que l'ont montré les travaux de Georges Dumézil, se retrouveront au cœur même du système prôné par un prélat, Adalbéron de Laon, qui explique au roi capétien Robert le Pieux, au XIème siècle, qu'une société convenablement organisée repose sur trois "ordres" : celui des oratores (ceux qui prient), celui des bellatores (les combattants), celui des laboratores (les producteurs).


Du Moyen-Âge jusqu'à la révolution française on a donc une société divisée en trois ordres :
celui qui travaille (Tiers-Etat) , celui qui prie (clergé) , celui qui combat (noblesse).
Les ordres ne sont pas étanches entre eux quant à leur fonction : les moines travaillent, une partie du peuple combat, certains nobles rentrent dans le clergé...


UNE RUPTURE DÉLIBÉRÉE AVEC LE SACRÉ

 "Désigné par Dieu soleil de justice, père de la patrie, le roi sacré est la clef de voûte de cette communauté organique qu'est un peuple. C'est pourquoi la montée de la philosophie des Lumières, au XVIIIème siècle, aboutit, très logiquement, par la mort du roi, à la décapitation de la communauté. La philosophie des Lumières offrira en effet une justification idéologique à la montée en puissance d'une classe, la bourgeoisie, et de son système de valeurs, négateur du sacré."


La monarchie est caricaturée dans les livres d'histoire de nos écoles.
À titre d'exemple, je me souviens de la présentation de la gabelle, le fameux impôt sur le sel, comme particulièrement injuste et supprimé grâce à la révolution...
De nos jours, on en a trois particulièrement injustes :
La TIPP rapporte environ 25 milliards d'euros par an aux finances publiques[4] .
À titre de comparaison, la fiscalité des produits pétroliers occupe le 4e rang des recettes, derrière la TVA (142,1 milliards d'euros), l’impôt sur le revenu (53,7 milliards d'euros) et l’impôt sur les sociétés (44,1 milliards d'euros).
Le taux de TIPP sur le gazole professionnel est compris entre 41,69 € et 42,84 € par hectolitre selon les régions, le remboursement partiel de la TIPP permet de le ramener à un taux plancher de 39,19 € par hectolitre.
source : PME, service public.
Pensez à vous, à vos enfants,
faites un geste de solidarité pour ceux qui souffrent.
Appel contre la franchise Sarkozy
http://www.appelcontrelafranchise.org/

Les profits financiers s'envolent tous les jours, c'est eux qu'il faut taxer.

Mais ce sont toujours les contribuables les plus modestes qui doivent payer pour enrichir les nouveaux aristocrates capitalistes, comme par exemple dans le cas de l'affaire Crédit Lyonnais contre Bernard Tapie : "Le jugement arbitral du mois de juillet, au terme duquel le CDR est condamné à payer 395 millions d’euros à Bernard Tapie, est un véritable scandale d’État. Pourquoi ? Parce que c’est l’argent des contribuables qui est en jeu..." Le point le plus évident de cette affaire complexe, c'est la volonté du gouvernement de favoriser un ami du président de la République... tout à fait illégalement ! lire mes notes : fichier texte à télécharger ici. Décidément les privilèges se retrouvent dans la République,  sous d'autres formes...

Revenons à la rupture avec le sacré : elle est d'autant plus grave qu'elle réalise une inversion des valeurs :

"La Révolution française, fille de la révolution américaine, exalte l'individualisme. En bouleversant l'ordre hiérarchique et organique des trois fonctions traditionnelles, elle réalise une inversion des valeurs : hypertrophiée, la valorisation de la fonction de production (détournée en réalité en fonction marchande) débouche sur l'économisme. L'économisme, c'est-à-dire l'affirmation selon laquelle les données économiques, les rapports de production, la demande de consommation conditionnent tous les mécanismes de la vie en société et dictent leur loi au politique. Celui-ci, coupé de toute transcendance, sera ainsi réduit à un rôle de gestionnaire et dépouillé de sa fonction souveraine. C'est le thème de l'État veilleur de nuit cher aux libéraux. Le sacré doit être évacué, car il prétend rappeler la supériorité du spirituel sur le matériel, de la communauté sur l'individu, du qualitatif sur le quantitatif. Le règne de la quantité, le rationalisme et le matérialisme exigent la mort du sacré."

Cette inversion de valeurs aura deux impacts : sur l'organisation de la société d'une part, sur la réponse sociale à cette organisation d'autre part.

L'ORGANISATION DE LA SOCIÉTÉ

    Les riches vont se diviser en deux catégories : les paternalistes, patriotiques et catholiques (et/ou philantropes) qui garderont des principes d'humanité d'une part et les matérialistes purs d'autre part (les plus nombreux). Ces derniers n'auront que le profit en tête et se moqueront des humains qui produisent considérés comme "facteur travail". Durant mon premier cours d'économie que je suivais à la faculté de droit, je fus abasourdi d'entendre mon professeur parler de la gestion de l'entreprise : pour diminuer les coûts de production, lorsqu'on a effectué toutes les économies d'échelle, il ne reste plus qu'à ajuster le "facteur travail". Le salarié disparaît totalement de l'entreprise en tant qu'être humain, il n'est plus qu'un numéro intégré à une variable d'ajustement.

    Nous avons ici un exemple flagrant des conséquences gravissimes de la perte de la notion de "sacré", la majorité des industriels depuis le XIXème siècle ne respectent plus l'être humain, ni la Nature, ce qui va engendrer toutes les pollutions et tous les scandales de la société de consommation (exemple : le scandale de l'amiante, on introduit des matériaux sans se soucier des conséquences sur la santé des citoyens, il en est de même à l'heure actuelle avec les téléphones portables et les antennes relais installées n'importe où - jusque sur le toit d'une maternelle, et là même la santé des enfants n'avait rien de sacré, pour les industriels de la communication, alors même que nous vivons dans une société où l'enfant est sacralisé jusqu'au concept de "l'enfant-roi" !)

    Pourtant nous vivons dans une société qui se veut soucieuse des enfants (promulgation des Droits de l'Enfant, etc.) alors même que l'esclavage des enfants est toujours un problème d'actualité dans de nombreux pays sans que l'Europe s'en préoccupe ! Pire elle collabore avec ces États où opèrent les esclavagistes, les laissant nous envahir avec leurs produits à bas prix, ce qui porte en même temps atteinte aux petites et moyennes entreprises européennes, les multinationales usant et abusant de la main d'oeuvre à bas coût.

LES RÉVOLUTIONS

    La réponse sociale sera à la hauteur, c'est-à-dire qu'elle sera matérialiste tout autant. Elle s'orientera donc vers une lutte de classe et adoptera plus ou moins l'idéologie marxiste-léniniste. Parallèlement les syndicats d'origine catholique proposeront des réponses modérées.

"Crise des valeurs" ou encore "mort des idéaux" les tragiques conséquences de ce choix de société  nous apparaissent désormais d'une manière flagrante.

La Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 apparaît comme un acquis positif de la Révolution :
elle violera cette Déclaration pendant la période de la Terreur. En effet, le remède était pire que le mal (les injustices de l'Ancien Régime) car la mention d'un Être suprême indéterminé et d'un concept de "Nation" tout aussi indéterminé ne donne aucun fondement moral ou spirituel à cette Déclaration pourtant pleine de bonnes intentions comme un aveugle qui voudrait secourir d'autres aveugles. On ne sait pas d'où l'on vient, ni où l'on va, et encore moins pourquoi et pour qui l'on vit.
Un de mes amis (nous avions 20 ans) s'est suicidé car il n'avait pas de réponse à ces questions.
Bien sûr dès lors que l'on est matérialiste, le bonheur matériel suffit. En ce qui me concerne je ne vis pas pour l'argent, voir la page "Ma quête du Graal".

"Cette exigence explique les vicissitudes et les soubresauts de la Révolution française. L'idéologie des droits de l'homme impose en effet la conception d'un homme abstrait, interchangeable, "libéré" de ces insupportables attaches que sont les liens issus du sol et du sang. L'homme de 1789 doit être émancipé de toute forme d'enracinement et l'on dénonce vertueusement, à la tribune de la Convention, les langues régionales, qui [158] sont autant d'intolérables défis à la réduction au modèle unique des pensées et des mœurs. Mais, de toutes les attaches traditionnelles dénoncées désormais comme `"superstitions", le sacré est la plus honnie de toutes, car c'est elle qui relie l'homme à l'invisible, l'incite à transcender son égoïsme naturel, et les moins sots des révolutionnaires savent bien qu'il y a là la plus dangereuse force de résistance aux nouveaux dogmes imposés, au moyen de la terreur, par la Convention. Suprême défi, insupportable constat : l'assassinat du roi n'a pas pour autant fait disparaître le besoin du sacré."

Afin de déraciner l'humain de son sol et de son sang, partout dans le pays on change les noms de lieux, on interdit la langue, on brûle les églises qui ne se soumettent pas à l'idéologie républicaine, on assassine des prêtres récalcitrants si dangereux pour la République, mais où donc étaient passés les Droits de l'Homme ?

À titre d'exemple Nom traditionnel Nom révolutionnaire
On change le nom des mois de l'année,
Mahaxte 
Lanhote 
Içozte 
Elhurcor 
Eouricor 
Aycecor 
Sapadun 
Lilidun 
Belhardun 
Bihilis 
Berolis 
Fructilis
Vendémiaire  
Brumaire  
Frimaire  
Nivôse  
Pluviôse  
Ventôse  
Germinal  
Floréal  
Prairial  
Messidor  
Thermidor  
Fructidor  
On change le nom des villes...

Le 6 juin 1794, la langue basque devient danger national.
Interdiction est faite, à ceux qui ne parlent pas le français,
- de se marier
- d’avoir de l’avancement dans l’armée française.

Arcangues 
Bayonne 
Cambo 
Itxassou 
Louhossoa 
Saint-Etienne-de-Baigorry 
Saint-Jean-de-Luz 
Saint-Jean-Pied-de-Port 
Saint-Martin-d'Arrossa 
Urt 
Ustaritz 
Villefranque 
Constante 
Port-de-la-Montagne 
La-Montagne 
Union 
Montagne-sur-Nive 
Thermopyles 
Chauvin-Dragon 
Nive-Franche 
Grand-Pont 
Liberté 
Marat-sur-Nive 
Tricolore 

Ce sera la même dictature en Bretagne et partout où une identité s'affirme par attachement à l'histoire de la province, aux traditions et à la mémoire des ancêtres.
Toutes ces choses étant incompatibles avec la philosophie des sans-culottes dictateurs.
«Il n'y a point de prospérité à espérer tant que le dernier ennemi de la liberté respirera. Vous avez à punir non seulement les traîtres, mais les indifférents mêmes : vous avez à punir quiconque est passif dans la République et ne fait rien pour elle...».
« Ce qui constitue une République, c'est la destruction totale de ce qui lui est opposé. »
Louis Antoine Léon de Saint-Just


Effectivement, quand tous les opposants sont assassinés, on peut alors proclamer la liberté de penser pour tous, cette logique est implacable.
De nos jours, un historien est libre de proposer le résultat de ses recherches en histoire, à condition de ne pas contredire l'histoire officielle, je pense là à l'histoire du XXème siècle...  Ainsi les petits élèves de l'école primaire et les grands étudiants de l'université ont le choix de croire entre ce qu'on leur dit et ce qu'on leur cache.

Au total, la chasse aux suspects par la Convention montagnarde et le Comité de Salut Public vont faire environ 40.000 victimes dans l'ensemble du pays, du 5 septembre 1793 à la chute de Robespierre, le 27 juillet 1794.

La révolution instaure un régime totalitaire et une philosophie totalitaire tout en prônant sa Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen,
vaste écran de fumée philosophique destiné à donner une justification morale aux crimes de la Terreur.
Par le passé, l'Église Catholique Romaine ou plutôt l'institution vaticane, avait donné l'exemple en justifiant les crimes de l'Inquisition au nom du Saint Évangile.
Il s'agissait là d'assassiner (entre autres) toutes les sourcières-guérisseuses et les rebouteux de nos campagnes qui guérissaient encore selon les rites païens.

Il en sera de même des crimes de Staline justifiant les purges au nom de l'évangile du marxisme-léniniste.
Puis ce fut Mao avec le massacre des Cent Fleurs, réprimant cette courte tentative de liberté d'expression et la "révolution culturelle" qui voulut porter un coup définitif à tous les liens que le peuple pouvait avoir avec son passé, le tout justifié par l'idéologie communiste et son nouvel évangile, le "petit livre rouge".  
En 1921 eut lieu la révolte de Kronstadt, réprimée dans le sang par l'Armée rouge dirigée par Léon Trotsky qui voulait lui aussi la destruction totale de ce qui s'opposait à la ligne du parti : les révoltés clamaient "oui aux soviets, non aux bolchéviques", c'était suffisant pour les désigner comme anarchistes
(les soviets étaient à l'origine des conseils ouvriers, paysans et de soldats). La moindre opposition était-elle une brèche possible pour l'armée blanche ? En tout cas, retour de l'histoire, Staline ne tolèrera pas l'opposition de Trotsky... Une brèche possible dans sa dictature ?...
Décidément chez les révolutionnaires matérialistes, l'absence du sacré fait qu'on ne respecte pas la vie même des ses camarades, comme ce fut le cas lors des procès de Moscou en 1936, des simulacres de procès où des révolutionnaires authentiques ont dû se porter de fausses accusations pour justifier eux-même leur exécution !
       
 On peut en dire autant sur la "Nuit des Longs Couteaux", nom donné à l'ensemble des assassinats de S.A. perpétrés par des S.S. en Allemagne entre les 29 juin et 2 juillet 1934, le terme se référant plus spécifiquement à la nuit du 29 au 30 juin 1934.
« Quand on déclare qu'un procès aurait pu seul établir exactement les responsabilités et déterminer les peines, je proteste contre une telle affirmation. Quiconque s'élève contre l'Allemagne est un traître à la patrie. Quiconque est traître à la patrie ne doit pas être jugé d'après l'étendue de ce qu'il a fait mais d'après ce qu'il voulait faire. Celui qui se place sous le signe de la déloyauté, de l'infidélité à ses promesses les plus sacrées ne peut attendre rien d'autre que ce qui lui est arrivé » — Discours d'Adolf Hitler du 13 juillet 1934
En tout 86 morts...
Mais c'est quand même moins que :
- les 40000 morts de la Terreur
- les 1268 victimes des grands procès de Moscou... (non compris les officiers de l'Armée Rouge et les millions de morts
des purges ordinaires)
- les 1,7 millions de victimes des Khmers Rouges au Cambodge (de 1975 à 1979)
- les 3 millions de victimes de la Révolution culturelle chinoise :
Le nombre de morts, selon un document interne du Parti communiste, serait de 1,72 million.
Trois millions de morts serait plus proche de la réalité. « Les Massacres de la Révolution culturelle »
(Buchet-Chastel), recueil de témoignages rassemblés par Song Yongyi, historien d'origine chinoise
enseignant à l'université d'Etat de Californie, rappellent à point nommé la véritable nature du régime chinois.

Mais me direz-vous, en Allemagne il y avait les camps de concentration ! Oui certes, mais il existe aussi une censure étatique qui interdit tout révisionnisme à ce sujet,
même si une autre version de l'Histoire est présentée avec les meilleurs arguments scientifiques ou témoignages... et comme je suis fortement contrarié dès que l'on touche à la liberté des historiens, je ne m'étendrai pas sur la question.L'histoire ne doit pas être soumise au pouvoir discrétionnaire des juges.

    Et, tandis que Laffitte s'autojustifie complaisamment dans ses Mémoires, en expliquant qu'il est hautement moral de s'enrichir, Duvergier de Hauranne développe en 1838, dans ses Principes du gouvernement représentatif, la théorie selon laquelle "le roi règne et ne gouverne pas".
Le souverain réduit au rôle de potiche : c'est déjà, le profil des futurs présidents des IIIème et IVème Républiques qui se dessine. Cet abaissement du politique – inévitable, car la notion même de souveraineté est désormais hors de saison – va de pair avec la montée du pouvoir de décision dont disposent désormais les maîtres de la "fortune anonyme et vagabonde" : à partir du Second Empire, la haute finance cosmopolite affirme, sûre d'elle-même et dominatrice, son omnipotence.
La France des cathédrales voit dès lors son destin décidé à la Bourse et au siège des grandes banques apatrides. Cette évolution est logique. Dès 1790, Burke avait, dans ses Réflexions sur la Révolution en France, dénoncé la tare essentielle de la philosophie des Lumières : la désacralisation des rapports de l'homme au monde – et donc le désenchantement du monde.
Les hommes des Lumières, en effet, "considèrent les hommes dans leurs expériences comme ils le feraient ni plus ni moins de souris dans une pompe à air ou dans un récipient de gaz méphitique".


La France et les nations européennes vont donc subir des expériences inavouables que j'ai le plaisir de dénoncer autant que je le peux, avec mes lacunes et mes maladresses, mais je ne prétends pas être parfait.
Aussi je suis favorable à la contradiction et j'encourage ceux qui ne pensent pas comme moi à me donner leur avis, ce n'est qu'ainsi que l'on grandit.

Nous exposerons les différentes expériences dont tous les peuples sont victimes :

L'asservissement de la classe ouvrière.
L'assujettissement des agriculteurs.

salarié-e-s
agriculteurs -trices
étudiant-e-s
bénévoles
Avec Lutte ouvrière Chômeurs -ses
non déclaré-e-s
stagiaires
retraité-e-s
Abolissez l’exploitation de l’homme par l’homme, et vous abolirez l’exploitation d’une nation par une autre nation.
In dem Maße, wie die Exploitation des einen Individuums durch das andere aufgehoben wird, wird die Exploitation einer Nation durch die andere aufgehoben.
Manifeste du parti communiste (1848), Karl Marx et Friedrich Engels (trad. Laura Lafargue), éd. Champ libre, 1983 (ISBN 2-85184-138-6), partie II (« Prolétaires et communistes »), p. 51-52 (texte intégral sur Wikisource)

Les guerres mondiales.
L'expérience de l'immigration.
Le crédit bancaire.




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