C'est la Touraine,
c'est chez moi.
C'est dans
la
campagne tourangelle qu'ont poussé mes racines, là
est la source de mon tout mon être. La Nature m'a comblé
ainsi que ceux qui m'ont aimé, avec eux je m'y suis
promené, avec ma bande de copains j'y ai appris à vivre
au-delà des limites du quotidien utile. Dans ce milieu, la
Nature et le village, j'ai construit une ébauche de philosophie
de la vie et j'ai découvert ce que je ne savais pas
désigner : la causalité contingente.
Pays
de mon enfance
Mon pays
est bien
joli
Avec
ses vertes prairies,
Ses
lutins, ses elphes, ses farfadets,
Ses
bois taillis et ses forêts
qui
recouvrent châteaux sans âge,
gibiers,
oiseaux et marécages.
Elle
court dans la clairière
La
source fière,
Une
fée jadis l’avait pleurée,
Un
enchanteur l’y avait consolée...
Et
pour tout souvenir,
L’eau
encore y fait l’herbe verdir.
Elle
prend naissance dans la forêt
Dans
une couronne de rochers
La
source mystérieuse.
Viens
boire de son eau
Qui
guérit les maux
L’eau
merveilleuse.
Dans
la tiédeur de la nuit
Mon
pays s’est endormi...
et
mille grillons chantent
d’une
musique insouciante
la
douceur de la vie
aux
étoiles et à toi ma mie.
Arrivée au
village par
la route de Tours, derrière les grands arbres sur la droite en
contre-bas,
c'est là que
coulait la
source...
La
place de la mairie.
La rue
principale
Première
photo de classe, avec mon institutrice Mlle Viviers, un trésor de
patience à mon égard. Responsable, compétente et gentille, on ne
pouvait pas mieux avoir. Beaucoup de garçons portaient encore les
blouses grises d'autrefois. Nous devions tous avoir une blouse, elle
préservait les vêtements. Nous écrivions sur des bureaux inclinés avec
une plume en fer que nous trempions dans un encrier en porcelaine
blanche alimenté avec une encre violette : combien j'aimais ses
couleurs et ses odeurs... Hélas, pour moi ce fut une année difficile à
cause des histoires sordides dont j'étais l'impuissant témoin à la
maison... Mon sourire n'en était que tristesse. Aussi je m'échappais
souvent dans le rêve...
Celui
qui ne tient pas l'ardoise, et qui vous fait un grand sourire c'est moi...
Au
premier rang en partant de la gauche : ?- ? - ? - Pascal Champion - moi -
Gérard Poirier - Michel -
Au deuxième rang ? - Susanne - Hélène Fortin - Marie-France Hervée - ?- ?-
Françoise - ?- Martine Taureau (suis pas sûr de l'orthographe du nom) -
Au troisième rang : juste au-dessus de Martine T. : Marie-Laure (Champeau ?) avec ses tresses.
Au quatrième rang : ?- ?- ?- Patricia ? - ?- Le grand Hubert - ?- Le frère d'Hélène..Fortin.