LA CINQUIÈME SAISON 



C'est la saison où le Grand Esprit, Wakan Tanka, nous prend dans sa main.

Il t'a emmenée pour que tu puisses te reposer enfin de toutes tes épreuves
et du chagrin fatal.

Tu es partie à 33 ans comme toutes celles et ceux qui ne sont pas de ce monde,
vivante dans notre monde de mort,
tu vis au-delà de ta mort dans nos esprits avec le tien,
et dans l'au-delà hélas avant moi.

Pour moi tu ne peux pas être partie,
pour moi tu seras toujours quelque part où je pourrai te rencontrer.



dans la main du Grand Esprit


Je n’aurais jamais dû écrire ces lignes !!!

Au printemps de ta vie tombaient les feuilles mortes
Alors tu donnais vie aux feuilles avec tes doigts de fée.
Les instants de bonheur : où le vent les emportent ?
L’amour de l’âme sœur, les temps morts l’ont défait,
S’étiraient sombrement les traits de ton visage,
Quand la mélancolie devenait paysage.

Comme Vénus en sortait, tu nageais dans la mer,
Espérant que tes pieds en oublieraient la terre,
Tu entendais l’amour dans le chant des cigales,
Tu n’as pas supporté l’hiver sentimental.

Et même si lassée, tu en perdis la joie,
Nous resterons tout près de ton cœur héritage
Car tu as tant donné que tous riches de toi,
Nous t’accompagnerons dans ton plus beau voyage.

Lydie chamane


portraits_audela
Lydie Laure Élisa

Lydie sentimentale
Laure mémoire nostalgique
Élisa romantique
Femme dans toute sa beauté

Le fil noir de ta plume courait
Lestement le long des rivages
De l’imagination sauvage
Les traits de l’espoir s’étiraient…

Nous savions t’écouter
Tu avais tant à dire
Nous voulions tant t’aider
À te sauver du pire.

Étions nous seuls à espérer ?
Trop tôt tu es partie !
Trop vite tu t’es enfuie !
Nous n’avons rien vu arriver...

Ne pouvant plus te parler,
Nous allons vers ton Dieu ;
Comme toi nous voulons crier
Pardon Seigneur en tous lieux.

Ce jour là il faisait beau,
Ce jour là il faisait chaud,
Ce jour là nous manquions d’eau,
Nuit de l’esprit échafaud.

Contre le mal et pour le bien,
Avec espoir notre prière
Atteint le Ciel quand tout s’éteint !
Nous sommes faits d’ombre et de lumière.




















Quand pourrais-je t'entendre ?

Aurais-je manqué d'amour ?
Que n'ai-je été plus tendre !
Tu me manqueras toujours.

Ô blessure inguérissable,
Ce mur infranchissable,
Ce cri interminable,
Ô silence insoutenable !




À lire absolument la page du blog de Valentine :
« Le dernier chef-d'œuvre de Lydie »





 Entrée du Manoir La Nature  donnez votre avis La Bibliothèque Le Café Philo La Nuit Liens

Ajouter ce site à vos favoris amour-nature-poesiecopyrigth France