C'est la Touraine, c'est chez moi.

C'est dans la campagne tourangelle qu'ont poussé mes racines,  là est la source de mon tout mon être. La Nature m'a comblé ainsi que ceux qui m'ont aimé, avec eux je m'y suis promené, avec ma bande de copains j'y ai appris à vivre au-delà des limites du quotidien utile. Dans ce milieu, la Nature et le village, j'ai construit une ébauche de philosophie de la vie et j'ai découvert ce que je ne savais pas désigner : la causalité contingente.

la vieille tourPays de mon enfance

Mon pays est bien joli
Avec ses vertes prairies,
Ses lutins, ses elphes, ses farfadets,
Ses bois taillis et ses forêts
qui recouvrent châteaux sans âge,
gibiers, oiseaux et marécages.

Elle court dans la clairière
La source fière,
Une fée jadis l’avait pleurée,
Un enchanteur l’y avait consolée...
Et pour tout souvenir,
L’eau encore y fait l’herbe verdir.

Elle prend naissance dans la forêt
Dans une couronne de rochers
La source mystérieuse.
Viens boire de son eau
Qui guérit les maux
L’eau merveilleuse.



Dans la tiédeur de la nuit
Mon pays s’est endormi...
et mille grillons chantent
d’une musique insouciante
la douceur de la vie
aux étoiles et à toi ma mie.


entrée du village

Arrivée au village par la route de Tours, derrière les grands arbres sur la droite en contre-bas,
c'est là que coulait la source...


place de la mairie
La place de la mairie.

rue principale
La rue principale

la toute première
Première photo de classe, avec mon institutrice Mlle Viviers, un trésor de patience à mon égard. Responsable, compétente et gentille, on ne pouvait pas mieux avoir. Beaucoup de garçons portaient encore les blouses grises d'autrefois. Nous devions tous avoir une blouse, elle préservait les vêtements. Nous écrivions sur des bureaux inclinés avec une plume en fer que nous trempions dans un encrier en porcelaine blanche alimenté avec une encre violette : combien j'aimais ses couleurs et ses odeurs... Hélas, pour moi ce fut une année difficile à cause des histoires sordides dont j'étais l'impuissant témoin à la maison... Mon sourire n'en était que tristesse. Aussi je m'échappais souvent dans le rêve...

école primaire année 62-63
Celui qui ne tient pas l'ardoise, et qui vous fait un grand sourire c'est moi...
Au premier rang en partant de la gauche : ?- ? - ? - Pascal Champion - moi - Gérard Poirier - Michel -
Au deuxième rang ? - Susanne - Hélène Fortin - Marie-France Hervée - ?- ?- Françoise - ?- Martine Taureau (suis pas sûr de l'orthographe du nom) -
Au troisième rang : juste au-dessus de Martine T. : Marie-Laure (Champeau ?) avec ses tresses.
Au quatrième rang : ?- ?- ?- Patricia ? - ?- Le grand Hubert - ?- Le frère d'Hélène..Fortin.


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